La polygamie, la transmission de la foi, les jeunes et la propagande médiatique sur la sexualité et la théorie du genre. Il s’agit de quelques-uns des sujets abordés au cours de la visite ad limina des évêques de la Conférence épiscopale du Ghana. Arrivés le 23 Septembre 2014 au siège du Conseil pontifical pour la famille, ils ont été accueillis par le président du dicastère, Mgr Vincenzo Paglia, qui les a remerciés d’avoir commencé à réfléchir sur les problèmes de la famille en Afrique, à travers un congrès sur la nouvelle évangélisation dans la transmission de la foi et le rôle du mariage et de l’apostolat de la famille.
Dans son discours, le président de la pastorale pour les laïcs, Mgr Gabriel Charles Palmer-Buckle, a souligné qu’au Ghana, il n’y a pas de commission pastorale expressément consacrée à la famille, mais que cette dernière est incluse dans la pastorale pour les laïcs : « La famille dans la transmission de la foi chrétienne joue un rôle très important. Dans le cadre du mariage, la famille est au cœur de tout et peut accompagner les couples, parce que le mariage ne concerne pas seulement l’homme et la femme, mais toute la famille. Parmi les défis à relever, la régularisation des couples qui ont contracté le mariage traditionnel africain ou ceux qui cohabitent ».
Selon la culture traditionnelle africaine, a encore poursuivi Mgr Palmer-Buckle, « c’est l’homme qui épouse une femme. Les hommes se marient avec plusieurs femmes et deviennent ainsi polygames, et imposer une régulation de ces situations devient difficile. À ces défis, il faut ajouter celui des jeunes qui sont victimes de la propagande médiatique sur la sexualité : de ce point de vue, nous pensons que la catéchèse post-confirmation peut apporter une aide sensible et faire de la famille une vocation ».
