« Affaiblir la famille en créant de nouvelles figures, quoique avec des distinctions qui ne sont qu’un prétexte et dont le seul but est de confondre les personnes, et d’être une sorte de cheval de Troie de la mémoire classique, afin de miner culturellement et socialement le noyau porteur de la personne et de l’être humain est irresponsable » a ainsi poursuivi le cardinal Bagnasco. « L’amour – a encore déclaré le président de la Conférence des évêques italiens – n’est pas seulement un sentiment, comme cela avait déjà été déclaré dans la Salle du Synode – mais une décision. Les enfants ne sont pas des objets à produire, à prétendre ou à se contester, ils ne sont pas au service des désirs des adultes : ils sont les plus vulnérables et les plus délicats, et ils ont droit à un père et une mère ».

Si « les difficultés économiques ont une incidence sur la tenue du noyau familial », le désir d’avoir une famille « reste vivant, en particulier chez les jeunes, et motive l’Église, qui a une grande expérience en humanité et qui est fidèle à sa mission de proclamer sans cesse et avec une profonde conviction l’« Évangile de la famille ». Cette dernière, « telle qu’elle est définie et garantie par la Constitution » – a encore poursuivi le cardinal Bagnasco – « continue d’être la défense de notre pays, le réseau bénéfique, moral et matériel qui permet aux personnes de ne pas se sentir abandonnées et seules face aux difficultés et aux angoisses du présent et de l’avenir. Ainsi, l’on parle parfois de ‘familisme’ italien. Si, en général, tout excès n’est pas une bonne solution, le profond sens de la famille doit nous rendre fiers, aussi bien en Italie qu’à l’étranger ».