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L'importance des laïcs en Afrique   versione testuale
Visite ad limina des évêques de la Namibie et du Lesotho. Reçus par le Conseil pontifical pour la famille, ils ont fait part des problèmes et des points forts de leurs pays.


Mardi 21 Avril 2015, les évêques de la Namibie et du Lesotho, à Rome pour leur visite ad limina, ont été accueillis par Mgr Jean Laffitte, secrétaire du Conseil pontifical pour la famille, au siège du dicastère.

« Pour nous, – a ainsi déclaré Mgr Liborius Nashenda, archevêque de Windhoek et président de la Conférence épiscopale de la Namibie – l’un des défis les plus importants est la formation permanente du clergé, mais aussi des diacres, des religieux et des laïcs. La présence des laïcs est en train de grandir, tout comme augmente la prise de conscience que l’Église leur appartient aussi : auparavant, ils se sentaient exclus, – a encore souligné Son Excellence – mais à présent nous essayons de leur faire comprendre que nous faisons tous partie de l’Église comme une équipe, et que c’est seulement en travaillant ensemble que nous pouvons nous qualifier comme une église locale, en développant l’œuvre du Christ, qui a été confiée à l’Église ».

Quant aux évêques du Lesotho, ils sont les pasteurs d’une Église jeune qui s’est développée en peu de temps, et ils signalent un fort activisme des laïcs au sein de la communauté ecclésiale de leur pays. Ainsi, la présence des laïcs a beaucoup grandi après les années du Concile Vatican II, en même temps que la naissance de petites communautés chrétiennes.
Enfin, en regardant au XIVème Synode ordinaire sur la famille, qui est au programme pour le mois d’Octobre prochain, les évêques namibiens ont souligné qu’ils apportent une attention spéciale à la pastorale de la famille, et en particulier à la préparation des couples au mariage. En effet, même en Namibie, comme dans d’autres pays africains, qui sont influencés par les styles de vie occidentaux, les mariages chrétiens sont en diminution, alors que les concubinages augmentent. Par conséquent, les évêques ressentent la nécessité d’investir davantage d’efforts pour former les jeunes au sens authentique de ce sacrement et aux valeurs de la famille.
 
 
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