En vue du prochain 24 Mars 2015, lorsque dans la basilique papale de Sainte-Marie-Majeure, à Rome, se déroulera la grande veillée de prière afin de célébrer le vingtième anniversaire de l’encyclique Evangelium Vitae, le Conseil pontifical pour la famille propose une série de témoignages dans le but de mettre en évidence le lien, aujourd’hui plus fort que jamais, entre le document magistériel et le monde varié de ceux qui combattent quotidiennement pour la défense et le soutien de la vie. Le premier récit est celui d’Ewa Kowalewska et de Lech Kowalewski, tous deux à la tête de Human Life International, en Pologne, qui nous expliquent leur relation fructueuse avec cette encyclique, depuis le moment où elle a été promulguée jusqu’à aujourd’hui :
« L’annonce de l’encyclique de Jean-Paul II, Evangelium Vitae, fut une véritable surprise pour nous. Grandis dans le cadre du soin pastoral des familles et travaillant au sein du Conseil de la famille de l’Église catholique en Pologne, nous sommes profondément enracinés dans le message de l’encyclique Humanae Vitae du Pape Paul VI. La vision positive et chrétienne du mariage, la prise de conscience des méthodes naturelles de la fertilité, l’éducation et la défense de la vie de l’enfant à naître ont été les valeurs que l’Église polonaise nous a fait respirer à pleins poumons depuis toujours. Tout cela nous a donné la force non seulement de construire un mariage et une famille heureux, mais aussi de nous engager activement dans la lutte contre l’avortement, dont la diffusion est grande en Pologne. Nous sommes tous deux, depuis toujours, absolument conscients que les fondements de notre grand édifice de l’amour ont été jetés par le cardinal Karol Wojtyla, devenu ensuite le Pape Jean-Paul II, et est inspiré par la sagesse contenue dans l’encyclique Humanae Vitae.
Que le Saint-Père était en train de travailler sur une nouvelle encyclique, consacrée à la protection de la vie humaine, nous l’avons découvert en 1991. C’était, en effet, le thème principal de nombreuses conversations privées que nous avions eu lors du Congrès international des familles, qui s’était tenu à Bratislava, en Slovaquie, sous le patronage du Conseil pontifical pour la famille. En apprenant cette nouvelle, nous fûmes bien évidemment très satisfaits. Cette nouvelle fut ensuite confirmée plus tard par les faits : ainsi, cette encyclique était en fait exactement ce dont le monde moderne avait besoin. Ce dont l’Église avait besoin ».
Lire le témoignage dans son intégralité (ITA)
