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Le danger du formalisme bureaucratique    versione testuale
Le cardinal Péter Erdo a présenté son Rapport introductif aux travaux du Synode. Parmi les points mis en évidence, la transformation du mode de comportement de l’être humain, ainsi que l’aide aux familles et aux mariages en crise.


Un changement anthropologique aux dimensions planétaires. C’est l’argument dont parle, dans son Rapport introductif présenté le 5 Octobre 2015, à l’occasion de la Première Congrégation générale, le Rapporteur général du Synode, le cardinal Peter Erdö.
 
Si les situations traditionnelles qui empêchent la formation d’une famille continuent de perdurer, à savoir les effets du changement climatique et les questions environnementales liées à celles de l’injustice sociale et de la guerre – bien que le fait qu’elles soient globalisées et interdépendantes reste un fait tout à fait nouveau – « dans les régions les plus riches du monde, l’on relève un autre phénomène élémentaire, qui n’est pas indépendant de ce dernier et qui est également présent dans d’autres parties du monde. Il s’agit du soi-disant « changement anthropologique », qui court le risque de se dissoudre en un ‘réductionnisme anthropologique’ » a souligné le cardinal Erdö.
 
Ainsi, la personne qui est à la recherche de sa propre liberté tente souvent d’être indépendante de tout lien, parfois même de la religion, qui constitue un lien avec Dieu, ainsi que de tout lien social en général, et en particulier de ceux qui sont en relation avec les formes institutionnelles de la vie. En effet, la vie de la société, et en particulier de ces sociétés que l’on appelle développées, risque d’être presque étouffée par un certain « formalisme bureaucratique », par l’anxiété d’un contrôle institutionnalisé, qui devient toujours plus croissante, et qui répond à la disparition de ces biens et de ces valeurs que chacun sacrifie à l’individualisme.
 
Le Rapporteur général a ensuite présenté aux Pères synodaux les autres thèmes auxquels ils seront confrontés au cours de ces intenses journées du mois d’’Octobre, à savoir l’indissolubilité du mariage, en premier lieu, un « don » et certainement pas un « joug » ; la préparation au sacrement du mariage pour les personnes qui cohabitent ou pour celles qui sont mariées civilement ; l’accueil et la proximité à l’égard des mariages et des familles en situation de crise ; l’empêchement à la communion pour les divorcés remariés ; la voie pénitentielle liée à la continence pour les divorcés et pour les remariés ; l’aide à ces personnes et le soutien aux enfants ; le soutien matériel aux familles pauvres ; l’accueil et le respect pour les homosexuels avec le refus catégorique d’assimiler leur union à celle du mariage ; les biotechnologies et l’exploitation du corps féminin ; la procréation et la natalité, et enfin la sacralité de la vie.
 
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