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Ce n'est pas une association   versione testuale
La famille, a déclaré le Pape François lors de la rencontre avec le mouvement Schönstatt, « n’a jamais été aussi attaquée comme aujourd’hui »


« La famille, la famille chrétienne et le mariage n’ont jamais été attaqués comme aujourd’hui, directement ou indirectement ». C’est ce qu’a déclaré le Pape François en répondant en espagnol aux questions posées par des fidèles argentins au cours de l’audience du Mouvement apostolique de Schönstatt, en présence d’environ 7 500 membres. Le Mouvement a été reçu Samedi 25 Octobre 2014, dans la Salle Paul VI à l’occasion du centenaire de sa fondation, qui a eu lieu en Allemagne au mois d’Octobre 1914, selon la volonté du Père Giuseppe Kentenich.
 
Ainsi sollicité par certains membres du mouvement apostolique, le Pape François a à nouveau affronté certains des thèmes du récent Synode, en soulignant combien de plus en plus dans la société l’on propose un modèle de la famille comme une simple forme d’ « association » : « … Est-ce que tout peut être appelé avec le nom de famille ? Non. Combien de familles – a-t-il constaté – sont divisées, combien de mariages sont finis, combien de relativisme y a-t-il dans la conception du sacrement du mariage. En ce moment, du point de vue sociologique et des valeurs humaines, comme justement du sacrement catholique, du sacrement chrétien, il y a une crise de la famille, une crise parce que la famille est battue de toute part et qu’on la laisse blessée !».
Le Pape nous invite donc à réfléchir sur la réalité contemporaine dans laquelle nous assistons à une « réduction du sacrement à un rite » : « Ce qu’on nous propose, ce n’est pas un mariage, c’est une association. Mais ce n’est pas le mariage ! Il faut dire les choses de façon très claire et ceci nous devons le dire ! La pastorale nous aide, mais seulement en ceci, car il faut qu’il y est un « corps à corps ». Donc, il faut accompagner et cela signifie aussi perdre du temps. Et celui qui est un grand maître dans la perdre de temps, c’est Jésus ! Il a perdu tant de temps à accompagner, pour faire mûrir la conscience, pour soigner les blessures, pour enseigner … Accompagner c’est faire un chemin ensemble ».
À la lumière de tout ceci, le Pape François appelle les fiancés à avoir une préparation approfondie au mariage, un accompagnement, afin de comprendre que le « pour toujours » est aujourd’hui remis en question par la « culture du provisoire », sans être « choqué » par ce qui se passe, les « drames familiaux, la destruction des familles, les enfants » qui sont les premières victimes et qui souffrent en raison des désaccords de leurs parents, mais aussi les nouvelles cohabitations. « Il s’agit de nouvelles formes, totalement destructrices et qui limitent la grandeur de l’amour du mariage. Il y a tellement de cohabitations, de séparations et de divorces. C’est pour cette raison que la clé pour une aide est représentée par ce « corps à corps », en accompagnant et sans faire de prosélytisme, parce que cela ne conduit à aucun résultats : accompagner, avec patience ».
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