Un référendum sur le « mariage » homosexuel se tiendra au mois de Mai 2015, en Irlande, où le 76% des citoyens s’apprête à voter en faveur, du moins selon ce que disent les sondages. Entre temps, il y a quelques jours, la Conférence épiscopale irlandaise a publié un document intitulé « La signification du mariage » dans lequel elle explique que le mariage est l’institution la plus importante pour une société, que le mariage « n’est que la relation unique et complémentaire entre un homme et une femme » et que les enfants ne peuvent être élevés et éduqués de façon adéquate que dans le seul contexte de ce mariage.
Ainsi, le document des évêques irlandais souligne trois points importants : le « non » au « mariage » entre personnes de même sexe n’est pas uniquement fondé sur des arguments de la morale catholique, mais aussi sur des arguments « rationnels » fondés sur des « faits biologiques », que tous devraient accueillir au nom du bien commun. Quoique devienne la formulation définitive de la loi irlandaise, à la fin le « mariage » ne pourra qu’inclure également les adoptions. Enfin, en réservant le mariage et les institutions semblables au mariage, la seule union stable d’un homme et d’une femme, les droits des personnes homosexuelles ne sont pas violés et le respect ne leur est pas nié. Cela n’exclut pas non plus que « celui qui s’est engagé dans une relation doit être protégé lorsque la relation se termine parce que le partenaire décède ou l’abandonne ». En effet, ce dernier problème « ne concerne pas seulement les cohabitants de même sexe » et peut évidemment être résolu avec des mesures autres que le mariage.
Enfin, les évêques exhortent les catholiques à ne pas se limiter au témoignage silencieux, mais à intervenir pour défendre la famille menacée et attaquée de toutes parts.
