Ce projet vise à soutenir la subjectivité sociale de la famille, en promouvant l’associationnisme catholique ; pour ce faire, il offre un instrument et indique une méthode aux Associations familiales engagées dans la sphère publique (ainsi qu’à d’autres sujets possibles) pour le développement d’une action culturelle, sociale et politique en faveur de la famille fondée sur le mariage, dans les écoles, les paroisses, les médias de communication sociale, à divers niveaux et dans les structures sociales ; on pourra ainsi montrer, par des statistiques, à l’opinion publique et au milieu politique des différents pays que la famille, qui est substantiellement en bonne santé même sans être parfaite, génère d’importantes vertus sociales et comporte de nombreux avantages concrets tant pour les individus que pour la société.
 
 
Pour la mise en œuvre, un comité scientifique a préparé un outil général pour l’étude sociologique. Le projet prévoit deux phases d’application. La première phase se limite à 6 pays échantillons (Italie, Espagne, Pologne, USA, Brésil et Mexique) alors que la seconde, si l’expérience réussit, s’étendra à toutes les nations qui souhaiteront s’y associer. Les résultats de la première étape seront présentés à l’occasion de la VIIe Rencontre Mondiale des Familles à Milan.
 
La recherche suit deux voies parallèles. La première consiste à rassembler et étudier des données sociodémographiques, disponibles grâce à des rapports de plusieurs organisations nationales et internationales, avec la prise en considération des recherches scientifiques déjà consolidées dans chacun des domaines thématiques.
 
La seconde voie est l’application et l’étude d’une enquête « ex novo », qui n’a pas l’intention d’aborder la connaissance des phénomènes sociodémographiques déjà bien connus du contexte des tendances de changements dans la famille. Dans cette partie de la recherche, l’attention porte plutôt sur les aspects particuliers dont nous savons peu de chose ou presque rien.
 
Nous espérons acquérir ainsi de nouvelles connaissances sur la famille comme une ressource sociale respectivement : 1) au « poids » de la famille actuelle de la personne interviewée comme ressource sociale, 2) à la manière dont est perçu le changement de génération, 3) sur les aspirations de la personne interrogée à l’égard d’une « vraie » famille, et 4) aux conditions qui, selon la personne interrogée, manquent ou devraient être modifiées afin de soutenir une famille authentique dans sa situation.