Mgr. Gualtiero Bassetti, il a toujours fait preuve d’une attention particulière envers les pauvres, les jeunes et les familles. Dans ses plans pastoraux, il a affronté les questions de la vie, de la famille, de la redécouverte de l’identité du baptême, de la paroisse à visage missionnaire et comme communauté éducative, et de la justice sociale. Ainsi, sa lettre pastorale du 1er mai 2004 était intitulée « Dans la crise : l’espoir au-delà de toute peur », une préfiguration du récent tremblement de terre économique et financier. D’abord à Arezzo et puis à Pérouse, l’évêque a voulu répondre à ces difficultés avec des actions concrètes en faveur des familles qui sont dans le besoin après une perte d’emploi, en activant ou en relançant des projets de solidarité gérés par Caritas.
 
Pour mgr. Bassetti, qui continue à vivre sa mission de pasteur avec humilité et simplicité, le plus grand défi auquel l’Église doit aujourd’hui faire face est celui de la famille. C’est ainsi qu’il s’est lui-même exprimé dans une interview rendue publique ces derniers jours : « Si nous n’avons pas une attention à la famille telle que Dieu l’a conçue, à savoir l’union entre un homme et une femme, la société risque non seulement de devenir liquide, mais aussi de perdre tout son sens et sa signification. Ce n’est pas un jugement contre quelqu’un, tous doivent être respectés, et en ce sens il faut une pastorale de plus en plus approfondie, mais l’Église doit dire avec vérité ce qu’est la famille ».