« L’Église, la communauté chrétienne, est dépositaire d’un « trésor » extraordinaire qui lui a été remis par le Seigneur – à savoir le mariage et la famille qui en résulte – qui s’est, entre autre, enrichi au cours des siècles grâce à une longue histoire de sainteté, de pensée théologique et de sagesse, qu’il faut transmettre à la société toute entière. Le mariage est comme un « sacrement primordial » dans le dessein de la création, qui devient « sacrement de la grâce » dans celui de la rédemption ». Il s’agit de quelques-unes des paroles que le président du Conseil pontifical pour la famille, Mgr Vincenzo Paglia, a prononcées le Dimanche 1er Mars 2015 à Barcelone, en Espagne, à l’occasion de sa conférence intitulée « L’Évangile de la famille dans un monde mondialisé ».
Dans son discours, qui fait partie d’un cycle de conférences pour le Carême, organisé pour la troisième année consécutive par la paroisse Puríssima Concepció, Mgr Paglia a voulu souligner, en particulier, la façon dont la société d’aujourd’hui est véritablement avide d’actes de bonté qui soient en mesure de réconcilier les hommes entre eux, dans l’amitié et dans la bienveillance. Face à ce besoin, a ainsi affirmé Mgr Paglia, la famille peut jouer vraiment un rôle central avec son amour et son courage quotidiens : en effet, « dans un monde marqué par la solitude et par la violence, le mariage et la famille chrétienne doivent être une « bonne nouvelle » qui aide ce nouvel humanisme dont la société contemporaine a désespérément besoin. Par ailleurs, le moment est favorable, non pas parce qu’il est facile de communiquer cette bonne nouvelle, mais parce qu’il s’agit de la seule réponse véritablement efficace au besoin d’amour qui s’élève de partout dans le monde ».
À la fin de la conférence, nombreux ont été les participants qui ont tenu à féliciter le président du Conseil pontifical pour la famille, en le remerciant pour ses paroles. Ainsi, dans le public, une participante, Mme Chiara Curti, a voulu commenter cette rencontre en la définissant comme « un moment édifiant au sein duquel nous avons eu la possibilité de remettre au centre la véritable valeur de la famille. Parfois, les difficultés quotidiennes satisfont « le premier amour » : en garder la mémoire est un cadeau indispensable ».
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