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22 Mars - Cinquième dimanche de Carême (Jn 12, 20-33)   versione testuale


À Jérusalem, pour la fête de Pâque, il n’y avait pas seulement des Juifs et des Pharisiens, mais aussi un groupe de Grecs, non circoncis, sympathisants du judaïsme. Des païens pieux qui voulaient voir Jésus. Jésus, une fois informé, s’écrie : Voici venue l’heure où doit être glorifié le Fils de l’homme. L’heure de Jésus est sa glorification à travers la passion, la mort et la résurrection.
  
La glorification est expliquée au moyen de l’exemple du grain de blé qui doit mourir en terre afin de porter ses fruits, autrement il reste stérile. Ainsi Jésus doit mourir et être enterré dans la terre afin de ressusciter et d’attirer tous les hommes à lui.
Le grain de blé qui tombe dans la bonne terre et meurt, porte beaucoup de fruit. La terre fertile, selon Saint Éphrem, est la Vierge, qui devient Mère grâce à une graine incorruptible, à savoir le Verbe de Dieu. Son sein devient la demeure du Verbe. En elle, le Verbe prend Corps.
La graine qui tombe dans la terre, dans la Vierge et la Mère, porte ses fruits au centuple et devient non seulement un épis, mais une gerbe.
Toute l’histoire du salut est représentée dans l’image qui suit : la Vierge Mère est assise par terre. C’est elle la bonne terre fertile, et elle est vraiment une mère ; elle a les hanches de la femme qui va accoucher et l’enfant est assis sur ses genoux. Cette « gerbe » – Jésus – est entré dans la création à travers elle et, avec sa petite main, il se sert contre elle. La Sainte Vierge met la main par terre et retient le petit pied de Jésus qui ne touche pas le sol, mais la main de la Vierge : elle est l’échelle vue par Jacob, qui a permis à Jésus de descendre sur terre. Avec son autre main, Marie soulève son manteau, comme si elle voulait protéger le Fils qui la quittera pour aller mourir sur la croix. Mais c’est justement là que Jésus étendra la maternité de sa Mère à l’ensemble du genre humain, afin que nous puissions tous sentir son manteau chargé de l’amour maternel qui nous protège. Le regard du Christ est caractérisé par un voile de tristesse, parce que la « gerbe » sera moulue. Mais celui qui sème dans les larmes moissonnera avec jubilé.
 
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