Les évêques de ce pays d’Afrique, invités du Conseil pontifical pour la famille lors de leur visite ad limina, se sont déclarés unis contre celui qu’ils considèrent comme le plus grand obstacle à la vie de la famille chrétienne.
« Au Bénin, le sacrement du mariage est une réalité pastorale bien accueillie. Cependant, la famille subit des obstacles du point de vue culturel, ce qui empêche certains conjoints d’accomplir leurs désirs, comme celui de fonder la vie du couple sur la foi dans le Christ ». C’est ce qu’a déclaré Mgr Eugène Houndekon, évêque d’Abomey et vice-président de la Conférence épiscopale, au cours de la visite ad limina des évêques de ce pays d’Afrique au Conseil pontifical pour la famille, qui s’est déroulée le 21 Avril 2015.
La délégation, qui était composée par onze membres, a été accueillie par le président du dicastère, Mgr Vincenzo Paglia, et par le secrétaire, Mgr Jean Laffitte. Au cours de cette rencontre, chaque évêque a souligné l’importance de la famille comme fondement de la société, un fondement qui, malheureusement, et en particulier en Afrique, subit une forte pression de la part des organisations internationales. Ainsi, il est apparu que le principal défi à relever est représenté par la polygamie. Après un échange fructueux avec le président et le secrétaire du Conseil pontifical pour la famille, les évêques du Bénin ont décidé de travailler ensemble afin de produire de nouvelles propositions à présenter au prochain Synode, dans le but de donner une réponse plus précise aux familles polygames qui veulent embrasser la foi chrétienne. Une ferme volonté de mieux discerner en quelle mesure ces familles peuvent être baptisées en recevant la communion a donc été enregistrée. Il s’agit d’un problème complexe, très semblable à celui qui concerne, dans les pays occidentaux, les divorcés remariés.
