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Difficultés familiales et de l'espoir   versione testuale
Le 8 Mai 2015, visite ad limina des évêques du Mozambique. Note ex lecture des documents envoyés par les évêques.


1) Les évêques soulignent que les mariages catholiques qui sont célébrés sont peu nombreux. Le problème majeur dans la pastorale de la famille est l’écart entre ceux qui participent à la messe du dimanche et ceux qui y communient, et ils sont beaucoup moins nombreux, pour des raisons qui sont liées à la non célébration du mariage, car ils sont déjà liés à des unions de fait et ont des enfants. Les causes seraient à identifier parmi les suivantes :
 
 a) la polygamie, qui n’est pas acceptée par le droit civil, mais est prévue et reconnue par le droit traditionnel. La polygamie empêche souvent l’accès au baptême et donc au mariage.
(Diocèse de Beira : association Mouvement Jeunes couples, qui organise une préparation pour soutenir la vie conjugale et les engagements qui en résultent, et ont des couples de fiancés qui ne vivent pas encore ensemble, alors que la cohabitation préconjugale est la règle) ;
 b) le manque de ressources financières ;
 c) le fait d’avoir commencé à vivre ensemble éloigne les personnes de la pratique de la messe et de la communion eucharistique et, en conséquence, fait en sorte qu’ils ne s’approchent pas au cours de préparation au mariage, et donc au sacrement. (On pourrait citer l’expérience de certains prêtres qui, pour faire face à ce problème, ont convoqué tous les concubins à une réunion spéciale dans le but de déterminer, au cas par cas, ce qui les tenait éloignés du mariage et, de nombreux couples, s’étant sentis accueillis, ont commencé à fréquenter le cours de préparation au mariage. Beaucoup de couples ont avoué qu’ils se sentent désormais définitivement exclus et qu’ils ne sont pas dignes d’accéder à l’Eucharistie, alors que d’autres se sont plaints des coûts potentiellement élevés de la célébration. Il a été possible de trouver des solutions pratiques pour la plupart des couples). Les évêques soulignent la fréquence de toujours plus de personnes appartenant à des groupes syncrétiques ou à des sectes protestantes) ;
 d) la coutume de plus en plus généralisée est la cohabitation sans mariage canonique.
 
2) Le problème de la formation des opérateurs/prédicateurs des liturgies de la Parole du dimanche dans les chapelles, qui arrivent à de nombreuses personnes dans les villages.
 
3) Parmi les catéchistes il n’y a que des hommes : le problème. La direction de ceux qui sont les collaborateurs des curés est-elle toute formée par des hommes ? Quel est le rôle des femmes dans la catéchèse ?
 
4) Tous les évêques signalent l’adhésion croissante de nombreux catholiques à des sectes nouvellement fondées qui promettent l’illusion de miracles faciles, la prospérité économique et le succès dans la vie.
 
 
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