Renforcer davantage la pastorale familiale. C’est ce que le Pape a demandé, le 8 Juin 2015, lors de son discours aux sept évêques portoricains, à l’occasion de leur visite ad limina. En effet, pour François, les problèmes sociaux qui affligent la famille à Porto Rico, cette île qui s’apprête à devenir le 51ème état des États-Unis, sont nombreux : « la situation économique difficile, l’émigration, la violence domestique, le chômage, le trafic de drogue et la corruption. Ces réalités nous préoccupent » a ainsi souligné le Pape.

Mais le danger le plus important, à l’échelle mondiale, celui qui risque vraiment de détruire l’harmonie entre l’homme et la femme, et leur mariage, c’est la théorie du genre, comme l’a rappelé le Saint-Père lui-même : « Permettez-moi d’attirer votre attention sur la valeur et la beauté du mariage. La complémentarité entre l’homme et la femme, le sommet de la création divine, est aujourd’hui contestée par la soi-disant idéologie du genre, au nom d’une société plus libre et plus juste. Les différences entre l’homme et la femme ne sont pas faites pour l’opposition ou pour la subordination, mais pour la communion et la génération, toujours à l’ « image et à la ressemblance » de Dieu. Sans le dévouement réciproque – a encore ajouté le Pape – aucun des deux ne peut arriver à se comprendre en profondeur. Le sacrement du mariage est un signe de l’amour de Dieu pour l’humanité et du dévouement du Christ pour son Épouse, l’Église. Gardez ce trésor, l’un des « plus importants des peuples latino-américains et caribéens ».

Le Pape a ensuite invité les évêques de Porto Rico à éviter « les divisions et les affrontements », en choisissant toujours de « construire et de collaborer ». Ainsi, « sachez prendre de la distance – a déclaré François – par rapport à toute idéologisation ou tendance politique qui pourrait vous faire perdre du temps et la véritable ardeur pour le Royaume de Dieu ». Le Pape a enfin exhorté les évêques présents à avoir une attitude toujours accueillante, comme des pères, envers leurs prêtres, tout en souhaitant une attention pour la pastorale des vocations toujours majeure.