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Un baume de miséricorde   versione testuale
La famille au centre de la lettre pastorale publiée par l’évêque de Gozo, à Malte, Mgr Mario Grech, pour l’Assomption de Marie


« Un baume de miséricorde pour la famille » est le titre de la lettre pastorale que l’évêque de Gozo, à Malte, Mgr Mario Grech, a publié à l’occasion de l’Assomption de Marie. Le document montre que la famille fondée sur le mariage entre un homme et une femme est toujours une institution très appréciée, étant donné les avantages que cela comporte au niveau « humain, social et spirituel », si bien que « le désir de former une famille reste profondément enraciné dans la nature humaine ». Et ceci a lieu malgré les nombreuses situations difficiles causées par les séparations, les divorces, les remariages, les relations adultères, « en contraste avec les préceptes de l’Évangile ».
 
Monseigneur Grech parle de « tsunami culturel », en se référant aux « changements rapides et énormes qui remettent sérieusement en question les croyances consolidées » concernant la famille et le mariage, dont les valeurs ont été « réduites et affaiblies » par les lois sur le divorce (introduites à Malte en 2011, par référendum), par les unions civiles, par la théorie du genre, ainsi que par la procréation assistée. Non seulement, souligne encore le prélat : en effet, souvent la « crise du mariage conduit à une crise de la foi », parce que dans les moments difficiles, « il est facile de succomber à la tentation de tourner le dos à Dieu ».
 
À propos du Synode général ordinaire qui aura lieu au mois d’Octobre 2015, l’évêque assure qu’ « il n’y a aucune intention de la part de l’Église de changer la doctrine sur le mariage et la famille ». « Le mariage est un sacrement » souligne ainsi Mgr Grech dans sa lettre pastorale, et « le fondement de la famille réside dans le mariage entre un homme et une femme, reliés par un amour indissoluble, fidèle et ouvert à la vie ».
Quant aux divorcés remariés, Mgr Grech rappelle les paroles du Pape François, qui s’est déclaré contraire à une Église « aux portes fermées ». Donc, avertit l’évêque, vu que « la barque de Pierre est le refuge de tous les pécheurs, tant qu’il y a de la vie, il y a un espoir de conversion ». « Dans l’Église – souligne encore Mgr Grech – il y a une place pour tous ceux qui croient en Dieu », parce que « personne n’est exclu, ni irrémédiablement perdu ou mis de côté ». L’espoir est qu’au cours du prochain Synode, « tout en restant fidèle à l’Évangile de la famille et tout en soutenant les familles qui restent fermes », l’Église « essaye, en même temps, d’être fidèle à l’Évangile de la miséricorde et fasse en sorte que ceux qui ont échoué dans leur premier mariage puissent espérer en la miséricorde de Dieu et savourer la joie de Son amour ».
 
Enfin, l’évêque de Malte rappelle le récit évangélique des noces de Cana, qui transmet « un message d’espoir à tous ces couples qui ont épuisé le vin » : « Jésus choisit de donner le meilleur vin justement à ceux qui, pour une raison ou pour une autre, pensent que leurs jarres se sont toutes brisées ». En effet, c’est précisément en elles qu’il déverse « son amour et sa miséricorde ».
 
 
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