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« La famille : un refuge pour le coeur blessé »   versione testuale
Au cours de la Rencontre mondiale de Philadelphie, le cardinal Tagle a parlé des blessures des familles et de leur chemin d’amour dans l’Église.


« La famille : un refuge pour le cœur blessé ». C’est le titre de la conférence que le cardinal Luis Antonio Tagle, archevêque de Manille, aux Philippines, et président de Caritas Internationalis, a tenue dans l’après-midi du Jeudi 24 Septembre 2015, à l’occasion du déroulement de la troisième journée du Congrès de la Rencontre mondiale des familles de Philadelphie.
 
Devant plus de huit mille personnes, le cardinal philippin a parlé des blessures et des situations difficiles dans lesquelles vivent les familles d’aujourd’hui, telles que la solitude, la pauvreté et la maladie. Mais – a ainsi affirmé le cardinal – « les cœurs blessés peuvent être guéris » parce que « même le Christ ressuscité a des blessures ».
La famille a un rôle important pour soigner ces blessures, a ainsi souligné le cardinal. Elle est, en effet, le « don d’une présence de l’amour », tout comme l’Église, qui est la famille de la foi et « un hôpital de campagne pour les guérisons dans lequel nous devons toujours être prêts à répondre aux situations d’urgence ». Lors de ces situations paticulières, nous marchons en nous soutenant les uns les autres, afin de grandir dans l’amour et dans le service par des actes de charité, à travers la prière et en n’oubliant pas l’importance de l’aspect liturgique et sacramentel de la foi, qui guérit les blessures.
La troisième journée de la Rencontre mondiale des familles a également vu la participation de Gianna Emanuela Molla, la fille de sainte Gianna Beretta Molla – patronne de la Rencontre avec saint Jean-Paul II – qui a expliqué combien la douleur de l’infertilité est parfois une lourde croix à porter, mais qui trouve un soutien important dans l’amour conjugal et dans la proximité de la communauté.
Au cours de la matinée, est également intervenu, entre autres, Mgr Livio Melina, président de l’Institut pontifical Jean-Paul II pour les études sur le mariage et la famille de Rome, qui a souligné l’importance du pardon dans les relations familiales, au cours d’une session intitulée « Père, pardonne-moi… Famille, pardonne-moi : la famille et le Sacrement de la réconciliation ». C’est, en effet, à travers la réconciliation que les relations se renouvèlent et deviennent une source de vie nouvelle, et que les familles deviennent des lieux de miséricorde. La construction de ces foyers de miséricorde est également facilitée par la présence des grands-parents au sein des familles, un sujet qui a été abordé au cours de la rencontre intitulée « Amour intergénérationnel : grands-parents et arrières grands-parents » dans laquelle Catherine Wiley, fondatrice de l’Association des grands-parents catholiques, Philippe Butcher, directeur du Centre international de l’Association des grands-parents catholiques, et Michael La Corte, directeur de l’Association grands-parents catholiques des États-Unis, ont approfondi le thème de la transmission de la foi à travers les générations, en enseignant le partage de l’amour et le soin de la famille.
 
 
 
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