Torna in Home Page
 HOME FRA » Société » Questions juridiques » Une place caractérisée par la beauté     

Une place caractérisée par la beauté    versione testuale
Récit du Family Day


« Cette place se caractérise par la beauté de la famille, qui est contre les idéologies mais qui n’est pas contre les personnes. Nous réunir est la seule façon civilisée et honnête de montrer réellement quel est le sentiment commun des Italiens ». Ce sont les paroles avec lesquelles Massimo Gandolfini, leader du « Comité défendons nos enfants », a inauguré l’ouverture du Family Day (Jour de la famille) qui a rassemblé, le Samedi 30 Janvier 2016, des centaines de milliers de familles au Cirque Maxime.
 
Alors que le projet de loi Cirinnà est en discussion au Sénat – à savoir la loi qui vise à introduire les unions civiles entre personnes du même sexe ainsi que la stepchild adoption, à savoir la possibilité d’adopter l’enfant de son propre partenaire –, un peuple silencieux, mais ferme dans ses valeurs, s’est mis en chemin, en provenance de toute l’Italie, afin de ne pas manquer à celui qui était considéré comme un événement fondamental et une occasion pour « dire non » à un projet de loi qui « doit être arrêté » a ainsi déclaré Gandolfini. « La famille ne peut pas être l’ultime institut négligé, alors qu’en réalité elle tient ensemble la société italienne. Et pourtant, dans notre pays, un million et 420 mille familles sont en dessous du seuil de pauvreté ». Quant aux droits concernant les unions civiles, selon le porte-parole du Family Day, l’Italie n’est pas à la traîne en Europe, mais elle est plutôt « un phare » et « montre la voie afin que se maintienne la civilisation et le respect de l’enfant qui veut vivre avec un père et une mère ».
 
Sur scène, avec la bannière « Défense de mettre à rebus la famille », se sont ensuite succédés les membres du comité « Défendons nos enfants ». « Aujourd’hui, vous avez changé l’histoire de ce pays. Jamais une place si spontanée ne s’était vue jusqu’à présent – a ainsi déclaré Mario Adinolfi, directeur du quotidien « La Croix » – rassemblée avec nous, les pauvres, qui soutenons l’organisation, qui n’avons rien et qui sommes les mains nues. Un peuple qui avait été porté disparu et considéré désormais comme négligeable s’est aujourd’hui manifesté à travers vous. Que le Palais vous écoute ! Les seuls droits civils sont ceux des enfants, alors que ce projet de loi veut mettre une étiquette avec son prix à l’utérus de la femme ».
 
En s’adressant aux participants, Marco Invernizzi de l’Alliance catholique a fait une mise en garde en prononçant les paroles suivantes : « Ils vous diront que vous êtes anachroniques. N’y croyez pas : vous êtes l’aube qui est en train de naître dans un monde qui meurt, enterré par ses vices et par ses péchés ». Emanuele Di Leo, président de la Steadfast Fondation, lui a fait écho en posant la question suivante : « Nous sommes anachroniques parce que nous ne voulons pas exploiter les femmes ou acheter et vendre des enfants ? Très bien. En Italie, à la fin du XIXème siècle, l’homosexualité a été a dépénalisée, un siècle avant l’Angleterre, l’Allemagne et la Suède. Ce n’est pas nous les rétrogrades, et nous sommes ici pour déclarer « Stand up Italie ».
 
Toujours à cette occasion, le président des juristes pour la vie, Gianfranco Amato, a souligné que « certains concepts ne sont ni de droite ni de gauche, ni laïques ni religieux : ce sont des concepts de la nature, et nous nous lèverons afin de les défendre ». « Trop d’enfants nés à partir d’un éprouvette, ou qui ont grandi dans l’utérus d’une mère inconnue, ne savent pas sur quelle tombe pleurer le deuil de leurs parents » a ainsi souligné Toni Brandi, président de l’organisme sans but lucratif Pro Vita, alors que Marco et Irene Griffini, de l’Association Amis des enfants, ont mentionné les enfants qui sont abandonnés dans le monde. « Près de 168 millions d’enfants sont abandonnés dans le monde et crient : Je veux un papa, je veux une maman, je veux être un enfant » a ainsi souligné le couple, en mettant en évidence l’importance de « bonnes pratiques », telles que l’adoption et la famille d’accueil au sein de familles fondées sur le mariage entre un homme et une femme.
 
Par ailleurs, l’écrivain Costanza Miriano a souligné que « les lois qui meurtrissent la famille, meurtrissent également l’humanité toute entière » et qu’ « en tant que chrétiens, nous avons le devoir de nous lever, sans rage mais comme des ressuscités », alors que l’ancien président du Forum delle associations familiales, et conseiller du Forum national, Simone Pillon, a souligné que « l’alternative à la famille est la solitude. En Suède – a ainsi déclaré Pillon – le 75% des personnes vit seul : l’Italie n’est pas en arrière, l’Italie est en avance ». Enfin, la féministe américaine Jennifer Lahl a centré son intervention sur la maternité de substitution, « l’exploitation des femmes, qui les rend esclaves et les traite comme des productrices d’enfants en échange d’argent ». Actuellement, en Californie, « la capitale mondiale du tourisme procréatif – a ainsi déclaré Lahl – deux femmes sont en train de porter chacune trois enfants pour le compte de « clients ». « Nous sommes en train de demander à chacune de ces deux femmes – a encore souligné Lahl – de mettre fin à la grossesse de l’un de leurs enfants parce que ces derniers ne sont pas voulus. En ce moment, ces mères sont sous le poids d’une forte pression de façon à ce qu’elles tuent leur enfant, et ce simplement parce que les parents qui ont fait la commande ont finalement décidé qu’ils n’en veulent que deux et non pas tous les trois ».
 
 
print
Copyrights 2012. All rights reserved Pontificium Consilium pro Familia