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Les enfants d’Alep    versione testuale
En Syrie, en raison de l’état d’urgence pour le manque d’eau, l’on risque le développement de foyers de maladies avec de lourdes conséquences surtout pour les plus petits.


La situation des enfants à Alep est de plus en plus grave. Avec l’intensification des combats en Syrie, entre les groupes armés de l’opposition et du gouvernement – souligne ainsi l’Unicef dans un communiqué de presse – Route du Castello, la seule voie qui permettait l’accès pour la livraison de l’aide humanitaire dans la partie orientale de la ville d’Alep, où vivent environ 300 000 personnes, n’existe plus.

L’augmentation de la violence s’est traduite en morts et en blessés parmi les résidents, y compris les enfants, et dans la destruction des infrastructures civiles, des systèmes d’approvisionnement en eau, des hôpitaux et des écoles dans l’ensemble de la ville.

Le 12 Juillet 2016, deux puits d’eau, équipés et soutenus par plusieurs organisations internationales non gouvernementales, ont été ciblés et endommagés, en empêchant ainsi de fait l’utilisation de l’eau à environ 15 000 personnes.

Le 8 Juillet, le soi-disant État islamique a délibérément désactivé la principale installation de traitement des eaux, la seule source d’eau potable pour plus de deux millions de personnes, pour l’ensemble de la ville d’Alep ainsi que pour les régions de l’est du gouvernorat. Alep est donc restée sans eau pendant quatre jours. L’Unicef a coordonné, en toute urgence avec les autorités, les opérations d’entretien et l’installation a repris à fonctionner. Cependant, compte tenu de l’escalade du conflit à Alep, de nouvelles coupures des ressources hydriques représentent un risque imminent et lourd en conséquences graves, car la pénurie en eau pourrait sérieusement compromettre les structures sanitaires et les écoles, et les enfants sont parmi les plus vulnérables en cas de foyers de maladies transmises par l’eau.

« Les parties en conflit ont des obligations en vertu du droit international concernant la protection des civils et la mise en œuvre de mesures visant à limiter les victimes civiles et à protéger les infrastructures civiles. Le fonctionnement sûr et continu des systèmes essentiels des infrastructures hydriques est fondamental – conclut ainsi la déclaration de l’Unicef – afin de préserver la vie des civils, et toutes les parties en conflit doivent remplir leurs obligations à cet égard ». 

 
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