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Défendre la dignité de la personne   versione testuale
Les évêques du Guatemala à l’Assemblée générale de l’Organisation des États américains



La Conférence épiscopale du Guatemala a envoyé un communiqué à l’Assemblée générale de l’Organisation des États américains (OEA), réunie du 4 au 6 Juin 2013, dans la ville de La Antigua, sur le thème : « Pour une politique intégrale face au problème mondial des drogues en Amérique ». C’est à cette occasion que sont présentées et approuvées les résolutions relatives à l’éthique publique et personnelle, sur laquelle – soulignent ainsi les évêques – l’Église catholique doit se prononcer. « Il est urgent que les gouvernements adoptent les mesures nécessaires à réduire la criminalité et la perte de vies humaines dues au trafic de drogue » déclarent à cette occasion les évêques, tout en soulignant les « implications morales dans la production, le commerce, la distribution et la consommation ».
 
Les évêques du Guatemala, en communion avec l’épiscopat d’Amérique, manifestent cependant, en particulier, leur « préoccupation » envers « les résolutions qui favorisent la pratique de l’avortement » et affirment que les règlements d’application de la Convention interaméricaine de Belém do Pará de 1994, qui prévoient la légalisation de l’avortement, constituent « une violation de la Constitution du Guatemala ». Et non seulement. « L’avortement est une violation du droit naturel à la vie de l’enfant à naître ». L’avortement représente « un crime contre la dignité et la vie de la personne humaine totalement innocente, impuissante et dépendante ». Par conséquent, « la condamnation de l’avortement n’est pas fondée sur une croyance religieuse, mais sur le droit inhérent de toute personne à la vie, y compris l’enfant à naître ». Le droit à la vie est un droit supérieur et fondamental, le plus fondamental de tous, qui précède et a préséance sur le droit des femmes à ne pas tomber enceinte.
 
En ce qui concerne, ensuite, la résolution qui devrait être présentée à l’Assemblée contre la violence fondée sur la discrimination sexuelle, les évêques soulignent que « les personnes ayant une orientation sexuelle différente ont des droits et une dignité humaine, et ont le droit d’être protégées contre toute forme de violence». « Cependant, nous affirmons que la dignité de la personne ne peut être défendue par l’approbation légalisée de diverses formes de comportement sexuel ou dans d’autres domaines de comportement de la personne. La dignité inhérente à toute personne ne transforme pas en droit, de la part de l’être humain, tout type de conduite que cette même personne peut suivre ». Au contraire, « la dignité de la personne doit être ardemment défendue lorsque le comportement humain s’abstient à un code éthique qui provient de l’ordre naturel des personnes et des choses ». Et « la sexualité humaine est naturellement orientée vers la complémentarité entre l’homme et la femme ». Ainsi, il est demandé à l’Organisation des États américains de ne pas approuver la résolution sur « Les droits de l’homme, l’orientation sexuelle, l’identité et l’expression de genre ».
 
 
 
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