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Gipo raconte la noblesse de la vieillesse   versione testuale
Une catéchèse ludique, conduite par les personnages les plus célèbres du Fantabosco (une célèbre émission pour enfants sur Rai YoYo) a donné le coup d’envoi à la rencontre du Saint-Père avec les grands-parents et les personnes âgées


Ce sont l’elfe Gipo et la fée Ariele qui ont introduit à la Rencontre avec le Pape François les milliers de grands-parents et de petits-enfants qui se sont réunis sur la Place Saint-Pierre, le Dimanche 28 Septembre 2014. Ces deux personnages, qui sont des visages connus de Rai YoYo (la chaîne pour enfants de la Rai), interprétés par Oreste Castagna et Greta Pierotti, ont réinterprété cinq passages des Écritures caractérisés par les joies et les peines de certains couples de personnes âgées de la Bible. À la fin de chaque récit, aux paroles courtes et incisives prononcées par Don Romano Martinelli ont fait suite un bref témoignage lié au monde de la vieillesse et différents moments musicaux. 
 
Parmi les épisodes racontés, l’un des plus beaux a été certainement celui d’Éléazar qu’Ariele a ainsi présenté : « À cette époque, les Juifs étaient dominés par Antiochus IV, qui avait aboli le culte du Dieu d’Israël, sous peine de mort. Le peuple juif se rebelle contre cette imposition. La réponse d’Antiochus est violente et la rébellion est réprimée dans le sang. Justement parce qu’Éléazar est une personne en vue et qu’il est respecté par le peuple, les émissaires du roi envahisseur le choisisse afin de donner un exemple à tous les Juifs. Ils veulent le forcer à manger des aliments interdits qu’Éléazar refuse. D’autres Juifs tentent alors de le convaincre à collaborer en faisant semblant de manger ces aliments interdits ».
 
C’est ensuite Gipo qui a pris la parole en citant directement Éléazar lorsque, sans céder à aucune pression, il va à l’encontre de sa propre mort : « Feindre n’est aucunement digne pour une personne âgée car le danger est que de nombreux jeunes gens, en pensant qu’à quatre-vingt-dix ans Éléazar ne soit passé aux coutumes étrangères, pourraient se perdre par ma faute et que moi-même je pourrais de la sorte procurer un déshonneur et tâcher ainsi ma vieillesse. C’est pourquoi – poursuit ainsi Éléazar – en abandonnant aujourd’hui même cette vie encore en pleine force, je me montrerai digne de mon âge et je laisserai aux jeunes un noble exemple, de sorte qu’ils sachent affronter la mort promptement et noblement pour les lois qui sont saintes et à vénérer ».
 
Quant au commentaire de don Romano, il a été net et empli d’admiration face à tant d’amour : « Ce vieux martyr éduque les jeunes à la vie à travers sa propre mort. Il respire avec les deux poumons de la foi : rappeler et transmettre ! Mieux vaut perdre sa vie que déserter l’Alliance qui est la vie. Il s’agit d’un récit de courage et de résurrection ! Cette personne âgée a appris à … mourir de vivre ».
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