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La famille, refuge de la foi et de l’humanité   versione testuale
Au Synode extraordinaire, l’attention est à présent centrée sur les Circuli minores (Carrefours). Le cardinal Filoni, modérateur du Carrefour de langue italienne, parle de son expérience en Irak et de certains des sujets abordés lors de l’Assemblée


« Au Moyen-Orient, chaque fois que quelqu’un est tué dans un conflit, une famille perd l’un de ses membres. Sans parler des répercussions, au sein du milieu familial, sur le manque général de travail causé par la guerre. Je considère donc que le Message promulgué par les Pères synodaux en soutien aux familles qui vivent dans cette partie tourmentée du monde a été d’une importance cruciale ».
 
Ce sont les paroles prononcées par le cardinal Fernando Filoni lors du Briefing qui a eu lieu dans le Bureau de Presse du Saint-Siège, au Vatican, dans la matinée du Mardi 14 Octobre 2014, au lendemain de la publication de la Relatio post disceptationem (Rapport après le débat général) et au début des travaux entrepris par les Circuli minores (Carrefours).
« J’ai été, moi-même, le témoin de cette situation en Iraq – a ainsi poursuivi Son Éminence Filoni, modérateur de l’un des Carrefours – et l’une des choses qui m’a le plus frappé, c’est que grâce aux liens familiaux bien cultivés, les personnes sont restées unies entre elles, sans se disperser. L’organisation prévoyante des lieux d’accueil des réfugiés a rendu cette dynamique encore plus belle et manifeste : en effet, dans tous les domaines, chacune des zones qui la composent a été confiée à une famille ou à un réseau de familles d’un même pays. Cette prudence a permis de préserver les membres des familles, à la fois au niveau psycho-physique que spirituel. Leur foi est ainsi restée intacte. Je vous déclare tout ceci car j’ai personnellement eu l’occasion de voir de nombreuses personnes prier ensemble, entre elles, comme elles étaient habitués à le faire avant la guerre».
Le cardinal Filoni a ensuite parlé du travail accompli par son Carrefour « Italien A », composé d’une vingtaine de membres, en indiquant que, dans l’espace de quelques heures, aussi bien l’introduction que la première partie de la Relatio post disceptationem (Rapport après le débat général) avaient déjà été discutées. Après avoir affronté le discours sur la nécessité d’accompagner les époux au lendemain du mariage, « en particulier les couples qui, tout juste après le mariage, commencent à montrer des signes de faiblesse », le cardinal Filoni a donc voulu insister sur l’engagement rempli par les familles missionnaires, en reconnaissant que, « grâce à elles, les missions dans le monde ont enregistré une augmentation globale au cours des cinquante dernières années. Si, d’un côté, nous avons en effet assisté à une diminution du nombre des religieux, de l’autre nous avons cependant pu apprécier une augmentation plus que significative des laïcs qui sont capables d’intriguer les autres, avec leurs familles et en particulier si celles-ci sont nombreuses, et ce jusqu’à prédisposer leurs cœurs à recevoir l’Évangile ».
 
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