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Ne dénaturons pas le mariage!   versione testuale
Les évêques d’Angleterre et du Pays de Galles interviennent à nouveau en faveur de la défense du mariage entre un homme et une femme



Dans une déclaration publiée le 15 Mai 2013 sur le site Internet de la Conférence des évêques catholiques d’Angleterre et du Pays de Galles, les évêques sont à nouveau intervenus sur le projet de loi approuvé lors de la première session de la Chambre des communes sur le mariage entre personnes de même sexe. Il s’agit du Marriage Bill, qui permet de célébrer le mariage même dans les lieux de culte, à l’exclusion des églises de rite anglican.
 
« Nous exhortons avec urgence les membres de la Chambre des communes à reconsidérer les effets à long terme de la loi sur le mariage entre personnes de même sexe afin de prendre une décision » ont ainsi demandé les évêques dans leur appel. « Il n’est pas trop tard pour revenir sur votre décision». La question est anthropologique et culturelle. Si elle est approuvée, la loi sur le mariage des couples de même sexe bouleversera profondément tout l’ordre social. « Le mariage deviendrait ainsi une institution dans laquelle l’ouverture à la parentalité et à la responsabilité des mères et des pères à rester unis pour s’occuper des enfants ne serait plus centrale pour le rôle du mariage dans la société » continuent encore les évêques d’Angleterre et du Pays de Galles dans la note signée par le président, l’archevêque de Westminster, Mgr Vincent Gerard Nichols, ainsi que par le vice-président, l’archevêque de Southwark, Mgr Peter David Gregory Smith. L’institution du mariage vit, en effet, en tant qu’union entre un homme et une femme pour l’amour et le soutien réciproque, dans l’ouverture à la procréation et au soin des enfants.
 
Selon ce qu’a affirmé il y a quelque temps l’évêque de Portsmouth, Mgr Philip Egan, cette loi exercerait des pressions morales limitant la liberté de conscience de nombreux croyants. « Tout comme l’Église a été contrainte d’abandonner les services d’adoption, de la même façon les catholiques qui travaillent dans le secteur de la santé et des services sociaux se retrouveraient aussi sous d’intolérables pressions morales, qui seraient probablement ressenties même dans les écoles catholiques, de la part des enseignants, du personnel et des parents » avait ainsi déclaré Mgr Egan dans un entretien.
 
 
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