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La Croatie pour la famille   versione testuale
Plus de 700 mille signatures recueillies en faveur du référendum sur le mariage



Dimanche 26 Mai 2013, a pris fin en Croatie la collecte de signatures pour demander au Parlement l’organisation d’un référendum afin que soit insérée dans la Constitution la définition du mariage comme « union de la vie entre un homme et une femme », définition qui est déjà présente dans la Loi sur la famille actuellement en vigueur.
 
 
L’initiative, qui a vu le jour dans le cadre de l’associationnisme du laïcat catholique, a été soutenue par la Conférence épiscopale croate, par l’Église orthodoxe et par la communauté musulmane, ainsi que par les églises chrétiennes en Croatie. L’objectif – a ainsi déclaré la coordinatrice de « U ime obitelji », Željka Markić – est de « promouvoir le mariage entre un homme et une femme comme une valeur fondamentale de la société, ainsi que comme une garantie de la protection juridique permanente des enfants, du mariage et de la famille ». « Préoccupés par les événements qui se sont vérifiés en France, où une minorité au pouvoir a ignoré la volonté du peuple concernant les valeurs fondamentales de la société – soulignent à cette occasion les organisateurs – et voulant éviter une situation similaire en Croatie, annoncée par différents signes et pressions, nous avons ainsi constitué le mouvement « U ime obitelji » (« Au nom de la famille »), qui rassemble les réalités civiles, les individus, les groupes et les associations les plus disparates afin de recueillir ensemble les signatures pour un référendum ».
 
Les signatures recueillies du 12 au 26 Mai 2013 ont été plus de 750 000, et ce dans plus de 2 000 emplacements mis en place dans des lieux publics à travers l’ensemble du pays, y compris dans des lieux de culte catholique et musulman, et grâce au travail de plus de 6 000 bénévoles. Un résultat qui a été obtenu malgré le boycott de la part des médias, comme le déclarent les organisateurs qui soulignent en avoir été victimes, et déplorent de véritables agressions, verbales et physiques, contre les bénévoles présents aux banquets de collecte des signatures, où se sont vérifiés des épisodes de violence, tels que des emplacements mis à feu. Vendredi 14 Juin 2013, les familles et les bénévoles croates iront en procession, direction le Parlement, pour la livraison des signatures recueillies.
 
Le quorum demandé de 375 000 personnes a été atteint dès la première semaine. Au cours de la collecte, le gouvernement croate a fait monté le quorum requis à 450 mille signatures, comprenant les Croates vivant à l'étranger. Une fois informé que le quorum avait été rejoint, le gouvernement a donc tenté de faire passer l’idée que la Constitution ne pouvait être modifiée à travers l’instrument de participation populaire du référendum. La loi croate exige, cependant, que le référendum soit fixé, et il s’agira donc du premier référendum sur initiative directe du peuple croate.
 
Selon ce que rapporte Mme Markić, les sondages d’opinion montrent que 90% des citoyens croates sont convaincus que le mariage est l’union stable d’amour entre un homme et une femme, et qu’il représente ainsi le meilleur environnement pour la naissance et l’éducation des enfants. « Ce principe est expressément énoncé dans les chartes constitutionnelles de nombreux pays, non seulement en Europe, mais aussi dans d’autres pays où il était implicite, étant donnée l’époque où ces chartes étaient rédigées, selon laquelle il était inutile de souligner ce qui était clair et partagé par tous ». « Certains lobbies sont très agressifs – continue également Mme Markić – et ne respectent pas la volonté du peuple, avec l’aide des gouvernements qui ne sont pas au service de la citoyenneté, mais exploitent pour leur propre intérêt le pouvoir que les citoyens leur ont conféré par le vote, imposant de la sorte de dangereuses modifications ». Les citoyens sont donc appelés à une prise en charge directe de leur responsabilité afin de défendre la vie, l’identité et l’avenir de la population croate. « Nous l’avons fait dans notre récent passé, lorsque nous avons déclaré vouloir vivre dans un État indépendant, et nous l’avons défendu et libéré, même en temps de guerre. Maintenant, c’est à nous, en pleine paix, et en utilisant les outils offerts par la démocratie, d’affirmer ce que doit être cet État et quelles sont les valeurs qu’il doit protéger » soulignent enfin les organisateurs de « U ime obitelji ».
 
 
 
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