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Les dix commandements du bien commun   versione testuale
Les évêques australiens, en préparation aux prochaines elections. Les dix commandements de la doctrine sociale de l’Église dans l’urne.



En préparation aux élections électorales qui se dérouleront en Australie, au mois de Septembre 2013, les évêques adressent une Lettre pastorale aux citoyens catholiques, qui représentent environ un quart de la population votante, dans laquelle ils attirent leur attention sur les valeurs de la « riche tradition de la Doctrine sociale de l’Église et de la longue expérience de service aux personnes », et indiquent un « vote pour le bien commun », « au-delà des limites des distinctions entre les partis politiques ». « Nous encourageons les catholiques à regarder au-delà de leurs besoins individuels, afin de suivre, dans le secret de l’urne, le critère du bien commun. Le bien des individus et le bien de la société comme un ensemble doivent être recherchés ensemble dans l’harmonie ». Et le fondement du bien commun est, dans la tradition catholique, « la promotion de la dignité humaine» et, implicitement, « le service envers les pauvres, les marginalisés, les plus vulnérables et ceux qui sont oubliés ».
 
Quels sont donc, pour les évêques australiens, les valeurs et les objectifs sur la base desquels évaluer les propositions politiques à la lumière du bien commun ? Tout d’abord, la « responsabilité envers les pauvres et les plus vulnérables ». Puis, la défense du mariage entre un homme et une femme, et de la famille comme « cellule fondamentale de la société » ; « la reconnaissance juridique de la nature du mariage entre un homme et une femme est la seule juste, même pour que soit défendu le droit des enfants à avoir une mère et un père naturels ». L’Église reconnaît qu’il existe de nombreuses situations où les deux parents ne peuvent pas être à la fois présents dans la vie des enfants et que les parents célibataires doivent être soutenus dans leur responsabilité, mais « les enfants ne peuvent pas être intentionnellement privés des deux parents sans que cela ne cause une atteinte à leur santé ». La protection des enfants est, en effet, l’un des principaux objectifs de l’engagement politique pour le bien commun et l’Église est fermement déterminée à « éradiquer toute situation d’abus sur les enfants et fournir toute son aide et tout son soin pastoral aux victimes ». L’Église a « une longue histoire dans la défense de la dignité des femmes » et pour la défense de la vie humaine, une autre valeur qui est essentielle dans la recherche du bien commun. « Toute la vie humaine doit être respectée, et en particulier les plus vulnérables, y compris les enfants non nés, les malades, les personnes âgées, les personnes handicapées et les communautés les plus pauvres, où sont commis des abus, qui vivent dans la faim ou dans la guerre ». Les politiciens doivent protéger les indigènes australiens et, « pour une démocratie qui soit vitale et prospère », ils doivent aussi accueillir « des millions de frères et de sœurs à la recherche d’un refuge en Australie comme leur nouvelle maison, après avoir abandonné leur terre d’origine par crainte des persécutions, à cause de la guerre ou de la famine ». L’engagement politique pour le bien commun doit ensuive œuvrer en faveur de l’éducation et de l’instruction, du soin de la santé, de la paix et du développement, écologique et durable.
 
Dans la note pastorale, la Conférence australienne des évêques catholiques se réfère aux « dix principes de la Doctrine sociale de l’Église catholique », à savoir la dignité de chaque être humain, créé à l’image de Dieu ; le respect de la vie à chaque étape de son développement, de la conception à la mort naturelle ; la valorisation des associations et des organisations intermédiaires, telles que la famille ; la participation de tous à la construction du bien commun, avec l’option préférentielle pour les pauvres et les plus vulnérables ; la solidarité entre les membres d’ « une seule famille humaine »; la garde de la création ; le principe de subsidiarité, qui comprend le principe de « proximité » ; l’égalité de tous les hommes devant Dieu et le rejet de toute discrimination.
 
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