« Après le tremblement de terre, Haïti se trouve dans de grandes difficultés : les familles ont de gros problèmes économiques, ce qui signifie qu’elles ne peuvent pas assumer pleinement leurs responsabilités envers leurs enfants, et les difficultés sont ainsi énormes ». Ce sont les paroles prononcées par S. Ém. le cardinal Chibly Langlois, évêque des Cayes et président de la Conférence épiscopale d’Haïti, créé cardinal par le Pape François le 22 Février 2014, concernant les problèmes des familles en Haïti. Dans un entretien avec Stefano Leszczynski, pour Radio Vatican, le premier cardinal haïtien de l’histoire explique la situation complexe d’un pays où les tensions sociales sont fortes et l’opposition entre les partis politiques est exaspérée. L’Église, pour sa part, tente de faire tout son possibile : « Nous nous sommes engagés à pacifier les différents partis politiques tout comme les institutions afin que, dans le dialogue, ils puissent trouver une voie d’issue à cette crise. Nous avons essayé d’attirer l’attention de la société civile sur ce dialogue. Nous ne sommes cependant pas parvenus à la signature d’un accord. Les temps dont ces institutions auront besoin, afin de mettre en œuvre un tel dialogue et pour qu’il y ait des résultats véritablement efficaces, devront être nécessairement plus longs ». Néanmoins, a ainsi poursuivi le cardinal qui a récemment rencontré le président du Conseil pontifical pour la famille, Mgr Vincenzo Paglia, « nous sommes convaincus que ces accords seront signés et que tous les acteurs qui se sont engagés dans ce dialogue contribueront à résoudre la crise actuelle. Nous espérons, avec notre accompagnement, de pouvoir contribuer à un accord et ensuite à son application ».

 

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